En cette période de mi-décembre, j'ai repris les voyages et les visites de régions du Japon en allant découvrir l'île de Shikoku. J ai commencé par le Nord-est en faisant une halte à Takamatsu et en poussant jusqu'à l'Est à l'occasion d'une ballade.
C'est la première fois que je me rends à Shikoku, celle qu'on nomme la quatrième île après Honshu, Hokkaido et Kyushu. Plus petite que les autres mais faisant partie des grandes, elle se situe en plein milieu de l'archipel dont on accède en train que depuis la région de Okayama via la partie Nord-est en franchissant un long pont. Takamatsu se situe non loin de là à moins d'une heure de trajet.
Une ville au bord de la mer comme il y en a tant dans tous le pays. Un port pour le commerce et la visite de quelques îles avoisinantes avec des histoires d'ogres et démons dans les cavernes, mais la saison n'étant pas idéale, je resterais sur les terres. A voir en l'occurrence un jardin renommé qui en effet vaut le coup d’œil en proposant près de 2 heures de balade dans les allées. Une belle harmonie et un entretien assuré, peu importe la saison offrant un splendide paysage. Il y a aussi un château qui a dû perdre une grande partie de sa superbe au fil des siècles, où il y avait des œuvres d'art exposées dans ses salles.
L'autre point géographique notable est le secteur appelé Yashima à quelques stations de tramway du centre-ville où l'on peut atteindre le sommet d'un relief aplati sur le dessus. Cela permet de contempler la ville, chose que j'ai faite expressément avant que ne tombe la nuit qui est arrivée bien vite au point de ressentir quelques frayeurs solitaires pour la descente des allées sombres de la forêt et de ses bruits peu rassurants...
Toujours dans les anecdotes de visite, il y a ce jour où j'ai décidé de me rendre à la pointe Est de l'île qui fait la liaison autoroutière avec le Kansai. Pour cela il faut voyager jusqu'à la ville de Naruto et de son parc pour observer sous le pont géant les échanges de cours d'eau entre la mer intérieur et le pacifique, ce qui provoque des tourbillons ! C'était sans compter sur le laborieux voyage en trains locaux et bus de campagne qui passent seulement 5-6 fois par jour avec les changements qui ne sont pas vraiment coordonnés au niveau des horaires. Il m'a fallu plus de 4 heures pour atteindre mon but dont la moitié du temps est de l'attente dans le froid venteux de stations non abritées. J'ai failli faire demi-tour avec le doute qui me guettait de ne pas pouvoir rentrer le soirs faute de transport.
J'ai finalement atteint mon but en observant le paysage en arrivant à destination. On peut même voir les tourbillons depuis la passerelle du pont aménagée et voir les bateaux de tourisme s'approcher des turbulences aquatiques sans aucun danger pour eux.
Je terminerai ma journée et mon exploration de la région en dégustant tranquillement les soi-disant spéciales nouilles Sanuki-udon qui n'ont selon ma propre expérience pas grand-chose de différent des udons nationaux. La forme et le bouillon à priori...
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