Le vrai début

C’est par ce voyage en avion, que l’on aborde avec plein d’appréhension que commence concrètement la grande aventure. Mais soyez tous rassurés, tout s’est globalement très bien passé puisque je vous écris de ma chambre à Tokyo comme c’était prévu.

Les points que je redoutais étaient les suivants :

• Les bagages, leur poids et leur encombrement allaient-elles faire tiquer les préposés de la compagnie lors de l’enregistrement ?
  Pas du tout, aucuns soucis. Le premier avion n’était pas totalement complet alors 1 ou 2 kilos de plus, on ne va pas en faire une histoire. Le contrôle des bagages n’a pas fait l’objet de suspicion à l’aller. Bon j’ai sonné au portique, comme d’habitude. Mais je crois que c’est parce que je n’avais pas retiré la chaine de mon poignet.
• L’escale allait-elle être un calvaire en cas de retard, ou pour l’impatience générée par l’allongement du temps de vol ?
  Que nenni, c’était agréable. Juste le temps qu’il faut pour passer un contrôle de police, mais dans l’Union Européenne avec un passeport européen, il y en a pour 3 secondes. Ensuite direction la bonne porte d’embarquement et c’est fait, le deuxième vol sera le vrai. Et ceux qui comme moi aiment les décollage et atterrissage, c’est double ration.

• Le service à bord d’une compagnie avec des tarifs qui restent mesurés sont-ils moins appréciables ?
  Ce n’est pas le cas, repas et écran tactile compris comme d’habitude. J’ai même eu un sandwich dans mon premier avion pour l’Allemagne, avant de manger de nouveau pendant le deuxième vol. Je n’ai comme d’habitude pas le temps de voir tous les films qui me faisaient envie sur la liste mais tant pis. Je n’ai pas beaucoup dormi pour autant malgré un verre de Champagne, une bière et un verre de vin blanc... Seul point à noter : j’ai eu mal au ventre, peut-être à cause d’un aliment qui est mal passé associé aux turbulences à la mi-vol, ma voisine aussi en version plus gênante. Je ne peux que conseiller de faire une escale en Europe de l’Ouest.
• La complication serait-elle venue avec les bagages à l’arrivée ou de mon entrée sur le territoire Japonais avec un visa particulier ?
  Non plus, mes bagages ont bien pris les deux mêmes avions que moi, et l’officier des douanes japonais m’a laissé passer avec le sourire sans même reluquer ma valise ! Et l’hôtesse d’accueil à l’immigration m’a fait ma carte de résident.

Honnêtement, ça ne pouvait pas mieux se passer, aucun problème.

De plus, à Tokyo, il fait beau mais un peu frais par endroit. Je vous montrerai ma chambre de ces premiers jours très bientôt. Pour les impatients, j’ajouterai régulièrement des photos sur "flickr" : voir ma galerie flickr