Kamakura, ville historique et religieuse

Lors d’un voyage au Japon, il y a plusieurs lieux touristiques renommés qui deviennent quasiment indispensables à visiter. La ville de Kamakura au Sud de Tokyo en fait partie et malgré mes nombreux périples dans le pays, c’était la première fois. Au programme, notamment temples et Buddha.

Kamakura est une ville charmante située dans la préfecture de Kanagawa, voisine de la capitale. Il suffit d’une heure de train pour s’y rendre ce qui est pratique dans le cadre d’une excursion le temps d’une journée de repos. C’est d’ailleurs une destination prisée pour une escapade durant le week-end pour les résidents et familles Tokyoïtes. Sa popularité lui vient, comme souvent de son glorieux passé historique où de célèbres dirigeants politico-militaires durant les ères des shoguns (vers 1200 pour Kamakura), commandèrent la région et y construisant de nombreux temples.
A l’arrivée dans la ville, on découvre justement une longue avenue principale ponctuée par des portes rouges de sanctuaires qui mène jusqu’au temple Hachiman-Gu.

Parallèlement à celle-ci, une rue charmante ruelle commerçante et touristique remplies d’échoppes et de restaurants pour satisfaire le visiteur venu dépenser quelques économies. Quelques boutiques attirent les badauds avec des ventes de petits grignotages sous diverses formes et avec différentes saveurs, desquelles on peut goûter avant de se décider. Je me suis laissé tenter et contenté d’un gâteau le « Hato sabure », autrement dit le sablé pigeon, soit… un sablé. Tout ce qu’il y a plus de conventionnel mais très agréable au palais.

Au bout du chemin, il y a donc le sanctuaire Shinto Hachiman-Gu, apparemment célèbre, consacré au dieu de la guerre. Sans être particulièrement exceptionnel, il s’étend sur un assez grand espace avec une pont de pierre arqué, une grande allée amenant sur un long escalier. Au sommet se situe la construction principale dans le prolongement de l’avenue du centre-ville. Plutôt joli avec des ornements colorés représentant des animaux que j’ai photographiés discrètement. On trouve aussi un musée et un charmant lac et je retrouve quelques enfants en kimono célébrant Shichi-Go-San.

Sur le flanc de la ville, se trouve des collines qui offrent un sentier pédestre de ballade pour relier les temples localisés au Nord et au Sud. Durant une heure de marche, j’ai arpenté des sentiers de randonnée vraiment facile au milieu des arbres avec à de rares occasions la possibilité de voir une partie du paysage lointain, notamment l’océan. En cette fin du mois de Novembre, mon intérêt se porter sur les feuilles des arbres arborant quelques couleurs pour ce qu’on appelle Koyo, le pendant automnale de Hanami, la floraison des cerisiers en Avril. A ma grande déception, je n’ai pas pu observer de magnifiques scènes même dans le parc public, juste quelques plans de ces fameuses feuilles rougeâtres de momiji, l’érable japonais.

Sur le chemin de randonnée, je me suis arrêté pour observer un temple dont l’entrée est creusée dans la roche donnant lieu à un espace plus intimiste bien différent du précédent. Ici la coutume est de prendre un panier et d’y mettre son argent pour le laver dans l’eau située dans la grotte du temple. La croyance veut que cet argent se multipliera offrant un avenir fait de prospérité financière. Je n’ai pas tenté l’expérience et le contraire m’est arrivé étant donné que j’ai plutôt laissé de la monnaie en allant me restaurer dans un charmant et insolite café-terrasse situé en flanc de colline. Un ravissant décor avant de reprendre avnt de reprendre la route rassasié d’une part de tarte aux pommes et d’un vin chaud !

Enfin, j’arrive à l’attraction la plus célèbre de cette visite touristique, le temple arborant une grande statue de bouddha en pleine méditation. Il mesure un peu plus de 13 mètres de haut et était auparavant abritée sous une structure ayant été détruite plusieurs fois par des tempêtes. Fabriqué en bronze, il est possible de rentrer par le côté pour y voir l’intérieur qui est d’un intérêt tout relatif, heureusement seulement 20yens (15 centimes d’euros) sont nécessaires en plus de l’entrée au temple.

Je finis ma visite de la ville en direction de la plage prisée durant la période estivale. En ce moment, il fait plutôt froid dès la fin d’après-midi, alors juste le temps de marcher le long de la côte venteuse pour rejoindre un point d’observation où il est, en temps idéal possible d’apercevoir le mont Fuji. Je devinerai que légèrement une arrête du flanc du volcan absolument invisible sur les clichés.