
Cela fait maintenant 15 jours que je suis sur le sol nippon, le temps passe et ce que je fais ou vois me plait. Quinze jours, c’est aussi le temps habituellement constaté pour un voyage touristique au Japon, même si pour moi qui aime ça, j’ai plutôt pour habitude d’y rester 20 jours minimum. Et après ces 2 premières semaines, je range ma valise pour partir… enfin plutôt pour bouger car je vais quitter Tokyo pour une autre région, c’est beaucoup moins triste que lorsque pointait son nez la fin des vacances.
Des vacances, cela en l’air tout de même car durant cette période à Tokyo, j’ai eu le temps pour jouer au touriste en arpentant quelques quartiers (décrit précédemment dans un autre article), mais avec moins de précipitation qu’en congés. En vacances, mon habitude de voyage est calée sur un programme lourd qui est d’un quartier le matin, un autre l’après-midi. Cette fois, c’est un rythme différent, budget annuel à tenir oblige.
J’ai dépensé, hors logement, seulement 300€ en 15jours, c’est quatre fois moins important qu’en tant que touriste temporaire. Pour cela, j’ai beaucoup marché pour traverser la ville en large et en travers à pied, mais je suis tout de même allé voir la péninsule Sud-Ouest de Tokyo, avec les villes de Yokohama et de Yokosuka, en train évidemment.
J’ai limité mes dépenses en restaurant à quelques rares fois au profit d’un entrainement sévère, quoique peu concluant, à la cuisine japonaise dans ma chambre. Vive les soupes de pâtes : soba et ramen, qui risquent de me lasser rapidement.
Une fois n’est pas coutume, j’en ai profité aussi pour découvrir des musées d’art ici dans la capitale. La ville n’est pas reconnue pour sa culture artistique, l’art japonais ayant peu d’influence dans nos sociétés occidentales, et c’est la première fois que j’y suis allé. En compagnie de groupes de retraités nippons, l’exposition temporaire et exceptionnelle retraçait en quelques dizaines d’œuvres, principalement des « couleurs sur papier », avec plus de 2.000 ans de « nihonga », l’art japonais. Mouai, et photos interdites en plus.
Une première page de mon année se tourne déjà avec ce départ. Shinjuku/Kabukichō, au revoir. Ce quartier fut bien pratique pour vivre ces premiers moments. Représentant iconique d’une certaine folie de la ville, en semaine ou le week-end, de jour, mais surtout de nuit, j’ai vraiment apprécié ces moments. Toujours survolté mais pas anarchique, Shinjuku est un lieu de passage obligé où de nombreux japonais y travaillent ou se regroupent. La gare immense et ultra bondée à certaines heures en est le point névralgique coupant d’un côté les tours d’affaires, dignes j’imagine d’un Washington, occupé par les disciplinés salary-men.
De l’autre, Kabukichō, l’image typique du Tokyo moderne, à la façon Times Square de N.Y, avec enseignes de néons, petits bars, restaurants, salles de jeux, karaoké ou grands magasins de luxe. L’honnêteté fait que je devrais ajouter à cette liste les groupes de japonais bourrés titubant à 22h, les salons de massages, les peep show, les rabatteurs de rue, les clubs d’hôte, les love hotels et les transsexuels mais la décence fait que je ne vais pas vous les décrire plus longuement.
1 commentaire:
Bon bah je vois que tes aventures nipponnes se déroulent plutôt bien cousin...amuse toi bien...A+
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